lunes, 29 de abril de 2013

LLANÇÀ ET SON HISTOIRE






Llançà est une petite ville du Nord de la Costa Brava, située dans le Haut Ampurdan (Alt Empordà) et au Nord du Cap de Creus. Elle se trouve entourée de parcs naturels comme celui du Cap de Creus ou de l'Albera, et limite au Nord avec Colera, à l'Ouest avec Vilamaniscle et Garriguella, au Sud avec La Vall de Santa-Creu (Port de La Selva) et à l'Est avec la mer Méditérranée.

La ville de Llançà est jumelée depuis 1975 avec celle de Pont-du-Casse (Lot-et-Garonne, Aquitaine, France), près d'Agen.

Douze sont les grandes plages qui longent la municipalité:

-Plage du Cap de Ras

-Plage de Canyelles

-Plage de Grifeu

-Plage de Santa Creu

-Plage de l'Argilera

-Plage de Sant-Jordi

-Plage du Port

-Crique de La Gola

-Plage des Carboneres

-Plage de La Farella

-Plage du Cau del Llop

-Crique de Bramant

Les habitants de Llançà sont : llançanais et llançanaises, et forment habituellement une population de plus de cinq mille âmes qui se multiplie par deux en saison estivale avec le tourisme et ses résidents étrangers, la plupart français ou belges (flamands et wallons).



Un peu d'histoire

Existant depuis l'époque préhistorique comme en témoignent ses vestiges archéologiques (le Dolmen du Puig d'Esquers et la Tombe de l'Abbé), et connue comme Deciana au temps des grecs, elle vécut le débarquement des troupes romaines pendant la Deuxième Guerre Punique lors de l'incursion de l'armée d'Hannibal Barca. Abandonnée en 862, ses habitants déménagèrent vers l'intérieur du térritoire pour éviter les attaques des pirates sarrasins, et fondèrent le nouveau village rebaptisé Villa Lancia ou Vallée Lanciana, mise sous la jurisdiction féodale de l'Abbé de Saint-Pierre-de-Rhodes qui y installa son palais abbatiale fortifié et dont il ne reste aujourd'hui que les vestiges: la Tour de l'Abbé, datée au XIIIe siècle, et une partie du palais encore conservé voisinant avec l'Église dédiée à Saint-Vincent, qui fut reconstruite et embellie avec une façade monumentale au XVIIIe siècle.

Llançà fut le lieu d'emprisonnement des chevaliers du Roussillon qui vinrent à la rescousse du roi Pierre IV d'Aragon, Comte de Barcelone, lors de la rebellion du Comte Raymond-Béranger Ier d'Ampurias contre son autorité en 1344.

En 1659, avec la Paix des Pyrénées, Louis XIV réclama le village de Llançà comme faisant partie du royaume français et prétendit pousser ses nouvelles frontières jusqu'au Cap de Creus. Ce fut en vain et, finalement, les limites entre les deux territoires se fixèrent sur le Cap de Cerbère (Cap de Cervera).



En 1692, pendant le règne du roi Charles II l'Ensorcelé, suite à un naufrage devant ses côtes, un des rescapés tint parole en faisant construire la Chapelle du Port, en signe de gratitude à la Vierge et aux habitants des lieux. Quelques temps plus tard, s'érigea à ses côtés le vieux cimetière du village.



A l'aube du XVIIIe siècle, lors du conflit entre les deux prétendants au trone espagnol (Philippe V, duc d'Anjou, et Charles VI d'Autriche), les troupes françaises du Maréchal de Noailles passent par Llançà et se livrent au pillage du Monastère de Saint-Pierre-de-Rhodes, qu'ils vident de ses trésors, et du Château de Quermançó, siège des Archives de la Couronne Catalane-Aragonaise, puis attaquent la place forte de Roses.



Après la Guerre de Succéssion Espagnole, qui fut funeste pour la Catalogne (rangée dans l'alliance formée par la Grande-Bretagne, l'Autriche et la Hollande contre la France et l'Espagne), Llançà éprouva une renaissance et un nouvel essort économique grâce à l'exploitation de ses vignes et la production d'huile d'olive à partir de 1718. Fruit de cette nouvelle richesse fut la construction de l'actuelle paroisse dédiée à St. Vincent, sur l'emplacement de la vieille église romanique (Xe siècle) avec sa façade monumentale de style baroque tardif et presque rocailleux, et son grand escalier qui donnent sur la Grande Place du village. Puis l'élargissement du village qui se développa autour de la grande église et du palais abbatiale. En 1787, on recense un millier d'habitants dans Llançà et le térritoire, toujours sous la jurisdiction des abbés du Monastère de Saint-Pierre-de-Rhodes, voisine avec celles des richissimes Comtes de Peralada, Marquis de Savallà, qui possèdent la pluspart des seigneuries et baronnies des alentours, comme celle de Pau.

Pendant la Révolution Française, et lorsque l'Espagne de Charles IV déclare la guerre à la République voisine, l'armée révolutionnaire tente de conquérir la place forte de Roses en 1793, mais les français subissent la défaite à Llançà.



En 1870, avec la chute de la monarchie d'Amédée Ier et la proclamation de la Ière République Espagnole, les habitants de Llançà plantent le fameux platane au centre de la Grande Place du village, comme symbole de sa volonté de liberté et de démocratie.

Au début du XXe siècle, s'inaugure la gare de Llançà grâce au chemin de fer qui arrive jusqu'à la frontière française (à Cerbère).

Pendant la Guerre Civile, les républicains mettent le feu à l'Église de Saint-Vincent et détruisent ses trésors artistiques et religieux.

Durant la décennie de 1960, Llançà profite économiquement de l'arrivée des touristes français, belges, allemands et hollandais à la recherche de coins vierges et paradisiaques, et la présence, à Cadaquès, du grand peintre catalan Salvador Dalí y est pour quelque chose. Au boum touristique accompagne l'éclosion de la construction. Nombreux sont les étrangers qui choisissent Llançà comme résidence secondaire et y font construire leurs villas pour y passer la haute saison. La situation de Llançà, entre mer et montagne, avec son paysage caractéristique, plein de charme, offre non seulement une sorte de havre de paix pour les touristes mais aussi de la saine et bonne cuisine méditérranéenne, des monuments a visiter et toutes sortes d'activités culturelles et nautiques. Les llançanais se font hôteliers, restaurateurs, commerçants... et la ville s'élargit de nouvelles maisons, de nouveaux quartiers résidenciels, d'urbanisations qui, d'un autre côté, enlaidient un peu la côte et le paysage. Il faudrat attendre les lois pour la conservation du paysage côtier pour frener la folie de la construction qui commence a défigurer dangereusement ses plages et ses rochers.

Vers 1970, le Château de Peralada ouvre ses portes aux touristes, dont le principal orgueil est sa célèbre bibliothèque privée, sans oublier ses caves à vins et de mousseux, ainsi que ses collections d'oeuvres d'art et de verreries. Une décennie plus tard, les propriétaires du château transforment la résidence comtale en un casino et organisent des concerts annuels dans son parc.

Entre 1980 et 1990, Llançà continue a grandir. Toute la région se modernise et s'attaque à un programme de récupération et restauration des monuments historiques des alentours. Aux améliorations urbaines se joignent la restauration de la Tour de l'Abbé, du refuge anti-aérien de la Guerre Civile (1936-1939), la récupération des ruines du Monastère de Saint-Pierre-de-Rhodes (aujourd'hui totalement restauré) et du Château de Quermançó, laissé a l'abandon depuis le départ des troupes de Napoléon Ier, le couvent et le Monastère de Vilabertran, du Château de Requesens,... On inaugure le Musée de l'Aquarelle a l'instar du peintre local Martinez Lozano, le nouveau port et son Club Nautique, la promenade maritime, entre autres.

English version

Llançà is a small town in northern Costa Brava, located in the Alt Empordà and at the north of Cap de Creus. It is surrounded by natural parks such as the Cap de Creus or Albera and limits to the North with Colera, in the West with Vilamaniscle and Garriguella, to the South with La Vall de Santa Creu (Port De La Selva) and East to the Mediterranean Sea.

The city of Llançà is twinned since 1975 with the french village of Pont-du-Casse (Lot-et-Garonne, Aquitaine, France), near Agen.

Twelve are the major beaches along the municipality:

-Cap de Ras beach

-Canyelles beach

-Grifeu Beach

-Santa Creu beach

-Range of Argilera

-Sant Jordi Beach

-Port beach

-La Gola Range

-Carboneres beach

-La Farella Beach

-Cau del Llop Beach

-Creek Bramant

Residents of Llançà are: llançanencs and llançanenques, and usually form a population of over five thousand souls who doubles in the summer with tourism and foreign residents, most French or Belgian (Flemish and Walloon).

A little history

Existing since prehistoric times as evidenced by archaeological remains (the Dolmen of Puig d'Esquers and the Tomb of the Abbot), and known at the Greek time as Deciana it lived the landing of Roman troops during the Second Punic War during the incursion of the army of Hannibal. Abandoned in 862, its inhabitants moved to the territory to prevent attacks of Saracen pirates, and founded the new town renamed Villa Lancia or Lanciana Valley, placed under the feudal jurisdiction of the Abbot of Saint-Peter-of-Rhodes who established his fortified palace which it remains today as the remains: the Tower of the Abbot, dated to the thirteenth century, and part of the palace still preserved side by side with the church dedicated to St. Vincent, who was rebuilt and embellished with a monumental facade in the eighteenth century.

Llançà was the place of imprisonment of the Knights of Roussillon, who came to the rescue of King Peter IV of Aragon, Count of Barcelona, during the rebellion of Count Raymond Berenguer I of Ampurias against his authority in 1344.

In 1659, with the Peace of the Pyrenees, Louis XIV claimed the village of Llançà as part of French kingdom and pretended to push its new borders in Cap de Creus. It was in vain, and finally, the boundaries between the two territories settled on the Cape of Cerberus (Cap de Cervera).

In 1692, during the reign of King Charles II the Bewitched, following a shipwreck off its coast, one of the survivors kept his word by building the Chapel of the Port, in gratitude to the Virgin and to the inhabitants of the place. Some time later, erected by his side the old village cemetery.

At the dawn of the eighteenth century, during the conflict between the two pretenders to the Spanish throne (Philip V, Duke of Anjou and Charles VI of Austria), the French troops of Marshal de Noailles go through Llançà and loot Monastery of Saint-Peter-of-Rhodes, they emptied of its treasures, and Quermançó Castle too, seat of the Archives of the Catalan-Aragonese Crown, then attack the stronghold of Roses.
After the War of Spanish Succession, which was fatal for Catalonia (stored in the alliance formed by Great Britain, Austria and Holland against France and Spain), Llançà experienced a rebirth and a new economic essort through the exploitation of its vineyards and the production of olive oil from 1718. Result of this new wealth was the construction of the present church dedicated to St. Vincent, on the site of the old Romanesque church (tenth century) with its monumental facade of late Baroque and almost rocky style, and the grand staircase that give on the Grand Place in the village. Then the expansion of the village grew around the great church and the abbot palace. In 1787, we identified a thousand people in LLançà and his territory, still under the jurisdiction of the abbots of the Monastery of Saint-Peter-of-Rhodes, close to those of wealthy Counts of Peralada, who have the greater part lordships and baronies of the surroundings, such as Pau.
During the French Revolution, when Charles IV of Spain declares war on the neighboring Republic, the revolutionary army trying to conquer the fortress of Roses in 1793, but the French were defeated in Llançà.


In 1870, with the fall of the monarchy of Amadeo I and the proclamation of the First Spanish Republic, the inhabitants of Llançà planted the famous tree of liberty in the middle of the village square, as a symbol of their desire for freedom and democracy.

In the early twentieth century, was inaugurated the train station of Llançà through railway reaches the French border (with Cerbère).

During the decade of 1960, Llançà economically benefit from the arrival of the French, Belgian, German and Dutch tourists looking for pristine and idyllic places, and the presence in Cadaques of the great Catalan painter Salvador Dalí is for something. The tourist boom accompanied the outbreak of construction. Many foreigners who choose Llançà as a secondary residence and are building their houses to spend the high season. The situation of Llançà, between sea and mountain, with its characteristic landscape, full of charm, offers not only a kind of peace for tourists but also good healthy Mediterranean cuisine, monuments to visit and all kinds of cultural and nautical activities. The inhabitants build hotels, restaurants, shopping ... and the city is expanding with new houses, new residencials neighborhoods which, on the other side, a little desfigurement of the coast and landscape. With the new laws for the preservation of the coastal landscape, will slow the uncontrolled construction craze that would dangerously distort its beaches.

Around 1970, the Peralada Castle opens its doors to tourists, the main pride is his famous private library, not to mention its cellars and sparkling wines, as well as its collection of works of art and glassware. A decade later, the owners of the count's castle transformed the palace into a casino and organize annual concerts in the park.

Between 1980 and 1990, Llançà continues to grow. The whole area is modernizing and plans a program of recovery and restoration of historical monuments in the area. Urban improvements join the restoration of the Abbot Tower, the air-raid shelter of the Civil War (1936-1939), the recovery of the ruins of the Monastery of Saint-Peter-of-Rhodes (now fully restored ) and Castle Quermançó, was left abandoned since the departure of the troops of Napoleon, the convent and monastery of Vilabertran, the Castle Requesens ... The Watercolour Museum was inaugurated by the local painter Martinez Lozano, the new harbor and Yacht Club, the promenade, among others.


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